passer le menu

Le conseil de sages prend ses marques

Mercredi 30 décembre 2015

 

Sous l'impulsion d'Alain Bertrand, sénateur-maire de Mende, un conseil de sages est mis en place depuis 2008. Cette instance de réflexion et de propositions est composée de 16 personnes âgées de plus de 55 ans, résidents à Mende et désignés par le maire ou un membre de son équipe. Danielle Delmas, Christian Lathière et Pierre Roux font partie de ce conseil consultatif qui a été renouvelé il y a tout juste un an. Chacun d'entre eux est très investi dans la vie associative, un atout pour aider le conseil municipal dans ses choix. « Nous devons être des relais entre la population et les élus. Nous sommes dans ce conseil pour évoquer des sujets qui concernent tous les Mendois », remarquent-ils.

Des personnes impliquées
Professeure d'anglais, Danielle Delmas est arrivée en Lozère en 1978. Cette mère de trois enfants a eu une carrière bien remplie entre son emploi et son implication dans la vie municipale. Adjointe aux affaires scolaires et culturelles en 1983, elle a été collaboratrice parlementaire de Jean-Jacques Delmas dont elle a partagé la vie. Elle est actuellement membre de l'Association lozérienne emploi solidarité et des Amis de la bibliothèque.
Christian Lathière est originaire du Nord. Arrivé en 1977 à Mende, il a travaillé dans l'administration jusqu'à sa retraite. Il vient d'être élu président des Restos du cœur du département. II est membre du conseil de sages depuis l'année dernière.
Pierre Roux est membre du conseil de sages depuis sa création. Pour ce Lozérien d'origine qui a fait sa carrière dans la banque, participer à la vie de la cité est important. « Je suis bénévole dans plusieurs association caritatives comme l'Accueil familles de détenus et les Restos du cœur ».

De nombreuses idées
Trois à quatre fois par an, les membres du conseil de sages sont réunis par Patricia Rousson, adjointe à la démocratie. L'instance a été associée à la réflexion sur le musée, la zone du Tuff, la maison solidaire... Ils auront à donner leur avis sur l'aménagement des boulevards. Lors des réunions, les sages ne manquent pas d'idées et font part de leur œil critique. « C'est un rôle difficile car nous n'avons pas de légitimité et parfois nous faisons remonter des choses qui ne font pas forcément plaisir », remarquent-ils. Pour Patricia Rousson, « les élus ayant tendance à avoir "le nez dans le guidon", il est bon que certains les ramènent à la réalité du terrain ».