Forêt des poilus : les enfants ont participé au devoir de mémoire

Ils étaient en tout 270, venus des écoles primaires des Terres Bleues, des Tilleuls, de Jeanne d'Arc, Jean Bonijol, Saint Joseph, Michel Del Castillo, Chabrits mais aussi des collèges Henri Bourrillon, Saint Privat et des lycées Notre Dame et Chaptal. Ces enfants et ces adolescents ont participé, jeudi 14 novembre, au devoir de mémoire en plantant un arbre. Mais pas n'importe quel arbre : un feuillu pour chaque "soldat jeune courageux, mort pour notre liberté", selon le sénateur-maire de Mende. "Pour se forger un avenir, il faut connaître son histoire", leur a rappelé l'édile mendois.

"On n'oubliera jamais les soldats"
Cet acte symbolique avait du sens pour tous les jeunes présents sur le lieu de recueillement nommé Forêt des poilus comme pour Nathan scolarisé à l'école de Jeanne d'Arc : "Mes deux arrières-grands-pères ont combattu pendant la Première Guerre mondiale. Avec ces arbres, on ne les oubliera jamais".

Satisfaite également, la directrice de l'école Saint Joseph, Eugénie Monteil, ajoute qu'elle compte "bien revenir tous les ans avec d'autres élèves pour apprendre autrement l'histoire. Ce symbole matériel change des documents, c'est plus concret". "Cette forêt des poilus, ça vaut tous les cours d'histoire !", estime Alain Teissier, bénévole à l'association ACOSOR 48, pour qui cette matinée "fait chaud au coeur".

Au total, 350 arbres ont été plantés. Il faudra ensuite attendre février 2014 pour qu'une plaque mentionnant nom, date et lieu de décès du poilu soit installée devant chaque arbre. Dans ce parc de 12 000 m², un cheminement sera également balisé par une série de sept panneaux destinés à informer les visiteurs.