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Alain Bertrand : "Le Musée est un atout pour Mende"

Vendredi 08 février 2013

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Il y a quelques années, Georges Frêche et Alain Bertrand évoquaient le destin du musée Ignon-Fabre. Fermé en 1995 pour cause de vétusté, il cristallisait la déception des Mendois de voir ce bâtiment se dégrader.

Coup d'accélérateur en 2013. Alain Bertrand, devenu sénateur-maire, a bien l'intention d'en faire un des fleurons de la cité. "Quelle belle aventure !", a-t-il assuré en conférence de presse, entouré de Régine Bourgade, 1ère adjointe, de Jean-Marc Chevalier, président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de Lozère, de Christian Lannes, président des Amis du Musée Ignon-Fabre, et d'Aurélie Jalouneix, conservatrice. Mais une "aventure" qui n'est pas de tout repos ! "On est au cœur du dispositif de réouverture du musée mais cela prend du temps", a admis l'élu.

Diverses étapes pour mener à bien le projet
Première pierre à l'édifice : vendredi 11 janvier 2013, Alain Bertrand a signé l'acte de cession des bâtiments de l'hôtel particulier Buisson de Ressouches, situés rue de l'Epine. La Ville de Mende est donc devenue propriétaire des lieux.

Par la suite, fin 2013 - début 2014, seront construites des réserves à Mende - sur l'ancienne ferme nommée Richard - pour stocker les œuvres, actuellement entreposées à Saint-Alban, pour un coût d'un million d'euros. Ce n'est que dans quelques années - à partir de 2016 - que le musée Ignon-Fabre fera l'objet d'importants travaux de rénovation. Une restauration qui devrait coûter "8 millions d'euros. Un montant qui sera échelonné sur 3 ans".

Un musée pour faire quoi ?
Dans l'imaginaire d'Alain Bertrand, pas question d'exposer dans des vitrines les 18 000 objets que comptent les collections du musée Ignon-Fabre lors de sa réouverture. "On veut en faire un musée labellisé "Musée de France" vivant avec des expositions temporaires", a-t-il estimé, ce qui permettrait d'augmenter les flux en centre-ville et de redonner à cet hôtel particulier ses lettres de noblesse.

"Ce sera l'occasion de panser une plaie...", a confié Jean-Marc Chevalier.