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Il reste un pas à faire pour que le GR Urbain-V soit homologué

Mercredi 24 avril 2013

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La nouvelle en a rendu plus d'un heureux. "Je suis ravie, ravie, ravie, s'enthousiasme Elizabeth Minet-Treneule, adjointe chargée du tourisme. C'est extraordinaire !". Effectivement, la Fédération française de randonnée a donné son aval jeudi 18 avril : le chemin Urbain-V devrait être homologué GR. Partant de Nasbinals pour aller à Avignon, les marcheurs pourront donc découvrir des paysages variés sur les 325 kilomètres que comptera ce parcours dont 189 kilomètres en Lozère. 

"Cet avis positif récompense bien sûr le travail de l'Office de Tourisme de Mende mais aussi celui de l'association des Amis du bienheureux pape Urbain-V et celui du Comité départemental randonnée pédestre Lozère et Gard. Cela faisait plus d'un an qu'on était sur ce dossier !", explique Cyril Duclot, directeur de l'OTI. Un travail qui n'est certes pas encore terminé : il faut désormais écrire un topo-guide et baliser tout le circuit. Le résultat final sera prêt pour l'été 2014.

Valoriser Mende, son chemin de croix... et ses commerces
"Je suis persuadée que c'est un projet structurant pour la ville", analyse Elizabeth Minet-Treneule. Ce chemin de grande randonnée sera le seul à passer en plein cœur de Mende. Pont Notre-Dame, cathédrale Notre-Dame et Saint-Privat, chemin de croix et ermitage, le patrimoine mendois sera mis en lumière.

Cette future randonnée pédestre homologuée, sur les pas du pape Urbain-V, pourrait bien profiter à la capitale lozérienne et soutenir ainsi son commerce local. Des milliers de marcheurs s'arrêteraient pour se reposer et se restaurer à Mende puisque, comme le rappelle l'élue chargée du tourisme : "Près de 8 000 personnes empruntent chaque année le chemin de Stevenson. Ce sera peut-être pareil avec ce nouveau chemin !", espère-t-elle. Sachant qu'un marcheur dépense environ 48 € par jour, les bénéfices seraient alors importants pour Mende !

Ce tracé, à la connotation spirituelle indéniable, semble donner une énergie nouvelle au tourisme mendois : "On va devoir désormais bien réfléchir au devenir de l'ermitage", avoue Elizabeth Minet-Treneule.