Musée : les coquillages, ces curiosités de la nature |
Mercredi 20 août 2014 |
Le musée Ignon-Fabre comme bien des musées de son époque (il a été créé en 1836) proposait un cabinet de curiosité où les naturalia ou choses de la nature côtoyaient les artificialia ou objets créés par l'homme. Un élément de collection
Le collectionneur atteint de conchyliomanie rassemble très tôt ses trouvailles dans un cabinet de curiosité entre art et science où l'on trouve toutes sortes de merveilles naturelles ou artificielles où le corps de l'animal a quitté son habitation. Ce n'est qu'à ce prix donc que le coquillage devient un élément de collection.
Une beauté naturelle
Les coquillages comptent parmi les objets les plus ramassés et collectionnés, les plus photographiés et même les plus étudiés et ce, depuis la Renaissance. La complexité des structures des coquillages, leur beauté naturelle non réalisée par la main de l'homme intéressent.
Une inspiration pour De Vinci
Les gastéropodes comme les scalaires et les nautiles qui fascinent par leur formation spiralée parfaite. Leurs enroulements et déroulements ont inspiré Léonard de Vinci pour parfaire le dessin des boucles de cheveux ou la représentation de l'air ou encore des jeunes fougères naissantes.
Les identifications des coquillages du musée sont en cours mais sur cette photo on voit deux espèces le Charonia variegata (espèce atlantique) et le Cassis rufa, qui vient quant à lui de l'Indopacifique. > Légende : coquillages, en moyenne L.20 l.10 diam 8, inv 2008.0.49.1 à 19 coll. Musée Ignon-Fabre - Mende |