
Vous proposez le 28 janvier à Mende votre tout nouveau spectacle. Que va-t-on y retrouver ? Comme dans mes deux premiers spectacles, je m'adresse à un large public, c'est un mélange entre du stand up et du théâtre. J'incarne différents personnages qui sont des nouvelles créations mais on retrouvera bien sûr Bitou le castor ! Ces différents personnages sont une manière pour moi de me raconter. C'est un spectacle qui part un peu dans tous les sens.
Des exemples de vos nouveaux personnages ? On retrouvera des parents convertis au bio, un Indien qui demande des comptes à Christophe Colomb, un stade de foot de la Creuse racheté par le Qatar... Il y aura beaucoup plus de dialogue, d'interactivité avec le public que lors de mes spectacles précédents.
Vous avez tourné trois ans avec votre ancien spectacle, c'est un besoin pour vous la scène ? C'est vraiment un besoin viscéral de monter sur scène, c'est comme une drogue. Ça me rend très heureux. Sur scène, on a un retour direct du public. A chaque fois, c'est une expérience unique car d'un soir à l'autre le public varie. C'est un moment privilégié pour moi mais aussi pour les spectateurs.
Quelles sont vos inspirations ? Je m'inspire du quotidien, je photographie le monde qui m'entoure avec ses petits et ses gros travers.
Vous avez rodé le spectacle cet été, quels ont été les premiers retours ? Les retours sont bons. J'ai démarré fin août à Aix-en-Provence et tout s'est bien passé. Je m'amuse beaucoup en tout cas et je suis prêt à commencer cette grosse tournée qui va m'emmener jusqu'en janvier 2017 à l'Olympia.
Au lancement d'un nouveau spectacle quel est le sentiment qui prédomine ? C'est bien sûr un peu de stress mais surtout beaucoup de bonheur de retrouver la scène. Ce spectacle est de toute manière un prétexte pour remonter sur les planches.
Vous fêtez cette année vos dix ans de scène, comment jugez-vous votre parcours depuis que vous avez quitté votre emploi dans la finance ? Je n'ai aucun regret. J'ai la chance d'enchaîner les films au cinéma, de faire la production, de la scène. Je suis l'homme le plus heureux du monde.
Vous êtes donc également producteur de Maître d'école, en salle actuellement et à l'affiche cette année de trois films. Vous avez besoin de ces différentes expériences ? Sans doute. Je suis peut-être aussi un boulimique. Je fais les choses par passion et j'aime ce que je fais. Je produis ce film qui est un véritable coup de cœur pour la réalisatrice et pour le projet. J'ai la chance de pouvoir choisir les rôles que je vais incarner au cinéma. Mais si j'avais un choix à faire, ça resterait la scène car c'est mon cœur de métier.
Connaissez-vous Mende et la Lozère ? Non je ne connais pas mais je suis vraiment ravi de venir !
Pratique : > Jeudi 28 janvier à 20 h 30 au théâtre > Durée : 1 h 30 > A partir de 12 ans > Tarifs : de 18 à 25 €
Billetterie : Office de tourisme intercommunal Cœur de Lozère. Tél. 04 66 94 00 23. |